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Qui suis-je ?

Je me présente,
Patrick FAVER, 64 ans.

Devenir berger des abeilles ! Ce projet s'est comme imposé à moi. Cela m'est apparu comme une évidence.
J'ai de tout temps aimé la nature, le jardinage, la culture des plantes, la compagnie des animaux. Je me rappelle qu'étant tout petit, je demandais à ma mère de ne pas détruire les toiles que des araignées venaient tisser au plafond, juste au-dessus de mon lit. Je ne les craignais pas et jamais elles ne sont venus perturber mon sommeil d'enfant.
Mon éthique apicole
C'est en 2014 que je suis devenu apiculteur, dans le cadre d'un projet de reconversion professionnelle. Quand j'ai conçu mon projet je me suis donné comme ligne de conduite, comme philosophie, comme éthique de ne pas transhumer mes ruches pour le bien être de mes abeilles. De là découle toute ma pratique apicole : 


- Je ne transhume donc pas mes ruchers. Mes colonies restent toute l'année sur le même emplacement.
Je propose, chaque année, diverses saveurs de miels en fonction de la période de récolte et de la localisation des ruchers. Je peux ainsi proposer jusqu'à 6 à 7 saveurs différentes : miel du Loubatas (des collines de Peyrolles en Provence), du Luberon, de printemps, de romarin, d'été, de lavande, d'automne. Pour cela je fais de "petites" récoltes très localisées. 


- Je ne nourris pas au sirop mes colonies (colonies de production et les essaims que je fais). 
Ne transhumant pas, je choisis des emplacements qui permettent à mes abeilles de trouver de la nourriture (nectar et pollen) toute l'année. 


- Je privilégie les petits ruchers (20 colonies au maximum) 
Cela dans trois objectifs :

  • Ne pas mettre trop d'abeilles sur une même zone de butinage, 
  • Limiter le risque de propagation de maladies (peu de ruches et limitation de la dérive), 
  • Limiter les pertes (suivant l'adage, ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier).

- Je n'achète ni reine ni essaim. 
Je renouvelle mon cheptel par la réalisation d'essaims artificiels qui élèveront leur propre reine. Toutes mes colonies sont aujourd'hui issues de souches locales. Mes colonies sont mieux adaptées à évoluer en fonction de leur environnement (ressources disponibles, climat). 


- Je récolte exclusivement des cadres de hausses et des cadres operculés. En fin de saison, je laisse les cadres non operculés à lécher. 


- Les cadres dans lesquels le miel est récolté n'ont jamais été en contact avec un traitement. Cela découle du point précédent.


- Je ne modifie pas mon miel. Une fois récolté et extrait, après quelques jours de décantation, le miel est directement mis en pots. Il n’est ni chauffé ni ensemencé et cristallise, là aussi selon les années et les saisons, plus ou moins rapidement. 
 

- En fonction des conditions climatiques, je privilégie mes abeilles à la récolte de miel. C'est à dire que je préfère laisser les hausses pour les abeilles plutôt que de prendre le risque de les nourrir en cas, notamment, de sécheresse. Certes, je perds une partie de la récolte mais mes colonies disposent de leur propre miel. 


De façon plus générale, j'essaye d'être respectueux de mes abeilles et de leur développement. Elles évoluent à leur rythme.. 
Merci à Stéphane, mon compagnon, pour son soutien